LE MÉTIER À TISSER
Un métier à tisser est une machine utilisée par un tisserand pour fabriquer du tissu. Il peut être industriel comme dans l’industrie textile (production de textile), ou manuel.
Malgré les progrès mécaniques, le fonctionnement de base est resté le même depuis des siècles. Le métier à tisser fixe les fils de chaîne selon la tension désirée, tout en permettant le passage des fils de trame, perpendiculairement, entre les fils de chaîne.
Une lisse ou lice ou aiguille est un composant du métier à tisser. Chaque fil de chaîne passe au travers de l’œillet central d’une lisse. En soulevant ou en abaissant certaines lisses, le tisserand ouvre un passage entre deux nappes de fils de chaîne. Cette ouverture, dénommée « pas » ou « foule », permet le passage de la navette, qui insère un fil de trame entre les deux nappes. Une lisse est typiquement faite en fil métallique ou en ficelle et est dotée d’un œillet en son centre. Les lisses sont montées dans des cadres (ou « lames »), suspendus au harnais du métier à tisser. Chaque cadre peut être élevé ou abaissé par le tisserand au moyen d’une pédale.
Il y a quelques années, l’association a décidé d’acheter un ancien métier à tisser. Ce dernier, incomplet, allait demander patience et persévérance pour sa remise en état, et pour en faire un objet de démonstration lors de différents évènements auxquels l’association participe.
Grâce à plusieurs membres de l’association, le métier à tisser a retrouvé sa fonctionnalité d’antan.
C’est à l’occasion des journées du patrimoine, après avoir installée la première ensouple(1), que les premières navettes allaient dans un va et vient rythmé par nos tisserands, permettent la naissance d’un “tombé de métier”‘(2)
(1) : Ensouple – grosse bobine dont on déroule les fils de chaîne, fixés en parallèle à plat sur le métier
(2) : Tombé du métier – Le tissu obtenu est dit “tombé du métier”. Pour obtenir un drap de laine feutré et doux, le tissu devait encore subir une série d’étapes appelées les “apprêts”